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Mon quatrième séjour à  Inukjuak, village inuit du Nunavik - Grand Nord du Québec

Aprés mes trois séjours en novembre 2017, mai et août-septembre 2018 à Inukjuak, je retourne pour 6 semaines dans ce village du Nunavik, ce vaste territoire le plus septentrional du Québec, grand comme l'Espagne, peuplé de seulement 11 000 Inuit répartis en 14 villages maritimes. À Inukjuak, vivent tant bien que mal près de 1700 familles inuites et quelques dizaines de Québécois du Sud employés dans les secteurs de la construction, de l'éducation, de la formation des adultes, de la santé, du travail social clinique ou communautaire, de la DPJ, etc. Je fais auparavant une escale de 5 jours à Kuujjuaq, la capitale du Nunavik Je reprends mes parutions pour continuer à échanger avec vous mes informations et mes questionnements sur les conditions et les modes de vie des Inuit, passés en 60 ans, du fait de la colonisation, d'un mode de vie ancestral nomade ou semi-nomade dans la toundra à la sédentarisation ; des questionnements nourris par mes observations, mes conversations - notamment avec ma compagne, travailleuse sociale communautaire à la Maison de la famille - ainsi que mes recherches sur internet et mes lectures. Et aussi pour partager avec vous la beauté de la toundra ! N'hésitez pas à me faire part de vos commentaires et de vos critiques. Merci de votre attention. Jean-Pierre

LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ

Il fait beau ce 13 août à Inukjuak (pas comme ce matin où je rédige ces quelques lignes où des vents de 100 km/h font tanguer notre bloc de 4 appartements, et avec la pluie soutenue, cet été au Nunavik ressemble à un automne irlandais!) et nous partons en 4 roues sur la piste pour remonter sur une douzaine de kilomètres la rivière Innuksuac.

Cette rivière longue de 360 km prend sa source au cœur du Nunavik, dans un lac de montagne à 258 m d'altitude ; elle serpente dans la toundra, traverse des lacs et s'accélère en rapides comme sur les photos ci-dessous.

Les paysages sont magnifiques.

Mes dernières photos montrent des Inuit (hommes et femmes) venus souvent en famille pêcher la truite de mer et autres salmonidés. Les Blancs travaillant au village vont les fins de semaine camper sur ce site et peuvent eux aussi pêcher, moyennant carte du Québec et autorisation des autorités inuites locales.

Nous nous sommes contentés, vu la fraîcheur des nuits, de pique-niquer jusqu'à la fin du jour autour d'un feu de camp.

 

Au Nunavik, la saison de pêche sportive à l'omble chevalier, au saumon de l'Atlantique , à la ouananiche (saumon de lac), à la truite de mer, à l'omble de fontaine et au touladi (un autre salmonidé) commence le 1er juin et se termine le 7 septembre de chaque année. Sur les rivières identifiées comme rivières à saumon (5 rivières se jetant dans la baie d'Ungava, à l'ouest du Nunavik), la pêche au saumon de l'Atlantique, ainsi qu'à l'omble chevalier, est aussi possible jusqu'au 30 septembre, sous certaines conditions.

Au Nunavik, certaines règles particulières s'appliquent aux pêcheurs. Ce territoire est subdivisé en trois catégories de terres. Pour pouvoir pêcher dans les terres de catégories I ou II, les résidents du Québec doivent non seulement être en possession d'un permis de pêche provincial valide, mais aussi obtenir l'autorisation et les permis nécessaires auprès de la corporation foncière inuite locale. Dans certains secteurs de compétences inuites, on exige aussi que les pêcheurs soient accompagnés d'un guide inuit. Pour ce qui est des non-résidents, ils doivent toujours utiliser les services d'un pourvoyeur pour pêcher au Nunavik, peu importe la catégorie de terre. À titre indicatif, j'ai lu sur internet des forfaits pour une semaine au départ de Montréal entre 6000 et 7000 $ CAD.

À Inukjuak, les Qallunats (non Inuit), y compris ceux qui y travaillent et y vivent, ne sont pas autorisés à pêcher en catégorie 1, ce qui les éloigne d'une dizaine de kilomètres du village et exige donc un 4 roues.

La pêche dans la baie d'Hudson est libre et ne nécessite ni permis ni autorisation. Je vais y penser...

 

LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
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LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
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LE LONG DE LA RIVIÈRE INNUKSUAC LE NUNAVIK, UN PARADIS POUR LA PÊCHE TRÈS RÉGLEMENTÉ
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